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Le 20. février 2014 à 19h04

Prêts immobiliers Le parcours du combattant ?

Tout projet immobilier doit s’accompagner d’un crédit. Ces dernières années, nous avons tout entendu à propos des établissements bancaires et des établissements de crédit. Ce début d’année 2014 était l’occasion de faire le point.

Pour cela nous avons été aidé par un courtier de l’aire toulonnaise, C com Crédit. Stella Mortier et Séverine Cerdan nous ont accueillis dans leur agence de Six-Fours Les Plages.

Qui est C Com Crédit ?


Severine Cerdan : C Com Crédit et un cabinet de courtage en prêts Immobiliers, qui a été créée en mars 2008, par des professionnels du financement immobilier. Le siège social est basé à Toulon, et l’établissement secondaire ouvert en 2012, se trouve à Six-Fours. C’est aussi une grande histoire d’amitié entre moi-même et Stella.

Quel est l’intérêt de passer par un courtier plutôt que de s'adresser directement aux banques ?


Le courtier est un intermédiaire en opérations de banques. Il travaille avec tous les banques et permet ainsi de décrocher les meilleures conditions de prêts et les meilleures conditions d’assurance pour chaque client emprunteur. Dans la pratique, en fonction de chaque client, nous pouvons cibler l’établissement bancaire qui va le mieux lui correspondre. Nous connaissons bien les critères de chacun et cela nous permet de travailler plus efficacement. Nous apportons aussi nos connaissances techniques dans le montage des prêts, avec des conseils sur les prêts aidés, ou dans des situations particulières. Je précise qu’il vaut mieux ne pas déposer un dossier chez plusieurs courtiers, car ils consulteront plusieurs fois la même banque, ce qui risque de les agacer…

Quel taux peut-on espérer obtenir en ce moment ?


2014 restera très stable. Les taux pourraient même baisser ponctuellement. Si çà augmente, ça le fera de toutes façons de manière mesurée, pour ne pas tuer le marché. Aujourd’hui, on peut trouver un prêt à taux fixe sur 15 ans, à 3%, sur 20 ans à 3,15% et sur 25 ans à 3,55 %. Dans les meilleurs cas, ils peuvent aller jusqu’à 2,70%, 2,95%, 3,15% et 3,70%, pour les mêmes durées.

Quel sont les types de dossiers qui sont acceptés ?


Ce sont essentiellement les dossiers qui montrent une cohérence entre le profil des clients et le projet. Il faut justifier d’une ancienneté, d’une capacité d’épargne et d’une bonne qualité de gestion des comptes. Il faut une cohérence entre le projet et sa situation. Même si le client n’a pas d’apport, il peut obtenir un crédit. D’où l’interêt de venir nous voir. Nous analysons ensemble son comportement et son budget pour donner à son projet cette cohérence. Nous avons un véritable rôle de conseil et notre fonds de commerce, c’est la satisfaction du client. Certains ont des problèmes récurrents avec les banques ou ont du mal à obtenir leur crédit, mais nous sommes là pour leur proposer des solutions.

Y a-t-il souvent des dossiers refusés ? Quelles en sont les principales raisons ?


Nous sommes un filtre et nos dossiers sont bien étudiés. Nous en avons très peu de refusés, même si cela arrive. Nous incitons les clients à entamer les démarches d’étude financière avant de signer un compromis. Cela permet d’éviter des refus et des clients insatisfaits. Cet aspect fait également partie des missions d’un courtier, savoir diagnostiquer une issue favorable ou conseillers différemment les clients afin de revenir vers un projet plus adapté.
Lorsqu’il y a refus, les principales raisons réside souvent dans :
-Un taux de charges trop important
-Trop peu d’épargne
-Une ancienneté trop faible ou un employeur fragile
-Un projet disproportionné eu égard à la capacité financière des emprunteurs

Le crédit est-il le reflet du marché immobilier ?


Pas tout à fait. Le marché s’est assaini, du coup l’équilibre se fait. La faiblesse des taux en 2013 a permis aux banques de distribuer bon nombre de prêts. Même si cette situation favorable de taux a peu de chance de perdurer, les banques sont en quête de parts de marché et de collecte de fonds afin de consolider leurs fonds propres. Elles restent donc sur une dynamique de distribution de crédits. Dans l’ensemble, l’activité qui concerne les biens à petit prix (<250 000€) reste soutenue, alors que celles concernant les biens plus haut de gamme à davantage tendance à stagner. La part des primo accédants a légèrement baissé, mais ce type d’emprunteurs reste toujours une cible privilégiée pour les banques.
Je dirai pour conclure qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, surtout dans notre région. Il n’y a pas de marasme, pas de difficultés pour accéder au financement. Le volume des transactions a légèrement régressé et cela favorise la baisse des prix. Entre l’offre et la demande, c’est devenu plus équilibré.

PH, le 20 février 2014

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Stella Mortier et Séverine Cerdan
Stella Mortier et Séverine Cerdan