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Le 19. octobre 2014 à 10h40

Six-Fours nouvelle agence Apple Immobilier : Une nouvelle manière d'aborder ce métier

Laurence Figueira-Tosello a toujours travaillé dans l'immobilier.

Longtemps elle y a œuvré du côté de Besançon puis de Dijon.
En 2006, sentant venir la crise, elle décide de vendre son agence car elle ne faisait que de la transaction et en 2007 elle postule pour un poste à l'agence CITYA en tant qu'animatrice et formatrice du côté de Nice, parcourant la région de Menton à Marseille. Et voilà que de passage à Sanary, elle tombe amoureuse de ce port, de son authenticité, de la gentillesse des gens qui y sont abordables et ont encore des rapports à échelle humaine.
Elle décide de s'y installer... le 25 décembre 2011... Joyeux Noël !
Très vite elle se rend compte que de travailler avec un grand groupe ne correspond pas à son état d'esprit et surtout... qu'elle n'aime pas être dominée !
Mais elle ne tombe pas seulement amoureuse de la ville : elle y rencontre Jean-Baptiste Tosello qui travaille à la direction de CITYA en tant que médiateur avec les syndics.

Voler de ses propres ailes


Lorsqu'il quitte CITYA, elle décide de reprendre cette agence sise 376, boulevard des Ecoles à Six-Fours. Agence qui existe depuis 2012 et qu'elle reprend le 1er septembre de cette année.
Entre temps, le métier a énormément changé et Internet n'y est pas pour rien. Mais les lois ont beaucoup évolué, la loi ALUR est passé par là, renforçant les dispositifs en matière de documents et de dossiers qui sont devenus énormes et compliqués.

Trois constats, deux idées


De plus la crise étant bien installée, elle s'aperçoit de trois problèmes :
- Le premier est que les gens n'ont plus confiance en l'avenir. A quoi peuvent-ils s'attendre ?
- Le second est le problème des banques qui ne prêtent plus alors qu'elles sont gorgées d'argent.
- Le troisième est que les propriétaires qui ont acheté voici quatre/cinq ans, sont obligés de vendre à perte, ce qui, psychologiquement et financièrement devient très compliqué.
De plus, elle se rend compte que dans la région les prix sont très haut et les biens ne le valent pas toujours.
Enfin, elle arrive, n'est pas connue, a une petite structure et avec tout cela, il faut qu'elle se fasse voir, se fasse entendre, il lui faut se démarquer et trouver un plus qui fera que les gens viendront chez elle.
Elle décide alors de faire quelque chose qui n'a jamais été fait : proposer des honoraires uniques : 6.000€ pour un appartement, 10.000€ pour une maison.
"Un service de qualité nous dit-elle - ça se paie bien sûr mais je ne négocie pas. Je suis peut-être moins chère qu'ailleurs mais au final on arrive à la même chose et tout est transparent.
J'apporte mon savoir, mon expérience mais aussi je suis au plus près du client, je pense être de bon conseil, je suis disponible et je propose un service de qualité. Car je continue, malgré le téléphone et Internet, à croire que les relations humaines restent les plus fortes. Et ma règle d'or est la longévité, le travail à long terme.
Aujourd'hui, bien souvent les honoraires sont trop chers puisqu'ils ne sont plus réglementés et vous n'avez pas toujours en face de vous des gens qualifiés. On n'apprend pas ce métier en une semaine de stages".
Une autre façon de se démarquer : le nom de son magasin : Apple Immobilier.

Apple... ça vous dit quelque chose ?


Evidemment que la petite pomme est ultra-connue dans le monde entier et est une marque incontournable. Mais pour la contourner il fallait juste ajouter le mot "immobilier", ce qu'elle a fait en déposant le titre à l'INPI !
"Tout seul, je n'ai pas le droit de l'utiliser mais en y ajoutant ce mot, je fais en sorte que les gens aussitôt s'en souviennent et de plus, ils ont l'impression qu'on existe depuis longtemps et c'est un nom qui est déjà dans l'esprit des gens. Il y a deux autres Apple Immobilier : l'un en Australie, l'autre aux Etats Unis mais en France ça n'existait pas et de plus, j'ai fait dessiner un logo qui est très loin de la petite pomme connue !".
Énergique, pleine d'allant et de passion, Laurence Figueira-Tosello croit en ce qu'elle fait et sait que le savoir faire sans le faire savoir ne mène pas bien loin. Aussi elle est une communicante qui croit encore aux valeurs humaines et si elle aime son métier elle sait faire partager ses convictions et sa façon de travailler avec un sourire désarmant, une conviction inébranlable, auprès aussi de son mari qui, quoique à la retraite, a repris du service pour l'épauler.

"Aujourd'hui, le métier est difficile, même si, depuis septembre, les choses semblent évoluer, mais on est à une époque où il faut s'entre aider et faire en sorte que le lien humain reste une priorité. C'est pour cela que, ne faisant plus partie d'un grand groupe, je travaille de manière très locale, pour être au plus près des gens, de leurs désirs, de leurs besoins et en fonction de leurs moyens. C'est la seule façon de fidéliser une clientèle".
Nul doute qu'avec les atouts qu'elle a en mains, Laurence Figueira-Tosello saura faire apprécier sa pomme à nombre de gens !

J.B., le 19 octobre 2014

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